1/24/2023 0 Commentaires La fille aux allumettesDans la confusion des sensations, Le son de ta voix m’était inévitable. Comme possédée de désir, en hypnose, Comme une droguée, Je me suis assouvie d’une dose, Un plaisir véritable... Petite fille, le feu... C’est dangereux. Les allumettes Ne sont point pour les fillettes Dans cette euphorie, Ma raison s’est évanouie. La domination de cette passion M’a conduite aux bouches chaudes Et brûlantes de l’enfer. Petite fille, le feu... C’est dangereux. Les allumettes Ne sont point pour les fillettes Avec mes allumettes, j’ai allumé le feu. Les ténèbres de cette relation Sont devenues un flamboyant feu de corps. Avec beaucoup d’efforts, nous avons été vains De vouloir éteindre l’incendie Avec nos excuses, notre couverture. Nous avons seulement nourri Cette diabolique envie. Petite fille, le feu... C’est dangereux. Les allumettes Ne sont point pour les fillettes Guidés par l’instinct animal, Un besoin bestial, Inconscients de nos actes, Nous avons trouvé refuge, Nous laissant emporter par le déluge. Petite fille, le feu... C’est dangereux. Les allumettes Ne sont point pour les fillettes Au plus profond de l’abîme du désir A coulé le sang de la culpabilité. Une envie d’aller six pieds sous terre Retrouver l’enfer Où nous étions avant cette giclée. Petite fille, le feu... C’est dangereux. Les allumettes Ne sont point pour les fillettes Comme tout bon magicien, Tu as fait semblant de rien. Ta chaleur a réchauffé Le malaise de mon être gelé. Petite fille, le feu... C’est dangereux. Les allumettes Ne sont point pour les fillettes Comme un feu de joie, un feu de paille, Tu m’as tirée par la taille... Se sont ouvertes les portes du paradis, J’ai goûté ton fluide de vie, Une semence au goût intense. Petite fille, le feu... C’est dangereux. Les allumettes Ne sont point pour les fillettes Fillette, que je suis, a perdu la tête. Jouer avec les allumettes, C’est chouette, Mais elle ne désire pas faire brûler La sécurité et la stabilité d’un foyer. Dans mon corps-coeur, Le feu encore demeure, Mais raison, lucidité : Il me faut tout noyer. Poème du recueille "Précieuse" © Myriam Essène
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